Si la page d’accueil de CEEB ne s'affiche pas, c’est qu’elle est maintenant hébergée à l’adresse suivante : http://www.ceeb.fr

Si vous n'êtes pas redirigé vers cette adresse d'ici à 3 secondes, cliquez sur ce lien pour accéder au site

referencement  Submit Free to ExactSeek                                Annuaires internationnaux                 l'inertnaute     Clients et Partenaires           Services divers               Mots clés internationaux Kameras, Zeilenkamera, Sensoren, Steuerungen, Qualitätssicherungssysteme, Oberflächeninspektion, Zählen, Optosensoren Engineering, Konstruktionsbüro, be, BE, Elektrizität, starke Strömungen, schwache Strömungen, CF, cf, cao, dao, CAO, DAO, die Erfüllungsstudien, der Rat, die Diagnostik, das Design, die Multimedien(Multimedia), autocad, apd caneco, aps, dce, act, aor, amt, dcc, doe, std, auf Projektmanagement, Synthese auf Website(Gegend), Entfaltung, Bildung, europäischem Begriff Ausrüstung Gebäude, Werbung, Arbeitsangebot, Kandidatur, moe, moa, MOE, MOA, die Studien, die Elektrizität des Gebäudes, BE élect zielen(beglaubigen), Beförderung, Qualität, Zugangsplan, Wetten, Frankreich Engineering, research department, be, BE, electricity, common(current) forts, common(current) weak, CF, cf, cao, dao, CAD, CAD, etudes of execution, advice(council), diagnosis, design, multimedia, management of on-site project, synthesis, deploiement, at formation(training), europeen equipement batiment at concept, at recruitment, at job offer, at application(candidacy), moe, moa, MOE, MOA, Studies, electricity of the building(ship), electric BE, transport, quality, plan(shot) of access, Paris, France Ingeniería, oficina de proyectos, be, BE, electricidad, courants fuertes, courants debilidades, a CF, cf, cao, dao, CAO, DAO, estudios de ejecución, consejo, diagnóstico, diseño, multimedia, autocad, gestión de empresas de proyecto, síntesis sobre ubicación(sitio), despliegue, formación, concepto europeo equipo edificio, reclutamiento, oferta de empleo, candidatura, MOE, MOA, estudios, electricidad del edificio, BE eléctrico, transporte, calidad, plano de acceso, París, Francia ingegneria, ufficio di studi, be, BE, elettricità, correnti forti, correnti deboli, CF, cf, cao, dao, CAO, DAO, studi di esecuzione, consiglio, diagnosi, design, multimediale, autocad, management di progetto, sintesi su sito, spiegamento, formazione, concetto europeo attrezzatura edificio, reclutamento, offerta di impiego, candidatura, MOE, MOA, studi, elettricità dell'edificio, BE elettrico, trasporto, qualità, piano di accesso, scommesse, Francia, Artic%les Source : wikipedia mot clé : électricté L'électricité est l'interaction de particules chargées sous l'action de la force électromagnétique. Ce phénomène physique est présent dans de nombreux contextes: l'électricité constitue aussi bien l'influx nerveux des êtres vivants que les éclairs d'un orage. Elle est largement utilisée par les sociétés développées pour transporter de grandes quantités d'énergie facilement utilisable. Les propriétés de l'électricité ont commencé à être comprises au cours du XIXe siècle, notamment grâce aux travaux de Nikola Tesla. La maîtrise du courant électrique a permis l'avènement de la seconde révolution industrielle. Aujourd'hui l'énergie électrique est omniprésente dans les pays développés : à partir de différentes sources d'énergie (principalement hydraulique, thermique et nucléaire), l'électricité est de nos jours un vecteur énergétique employé à de très nombreux usages domestiques ou industriels. Câbles électriques à haute tension à proximité d'un transformateur électrique de distribution.Sommaire [masquer] 1 Nature de l'électricité 1.1 L'électricité statique 1.2 Le courant électrique 1.2.1 Le sens du courant 1.2.2 Analogie hydraulique 2 Histoire de l'électricité 3 La production d'électricité 3.1 Transport et distribution 3.2 Conversion transformation 3.3 Stockage 3.4 Les métiers de l’électricité 4 Usages et consommation 4.1 Le réseau domestique 4.2 Applications industrielles 4.3 Santé et électricité 4.3.1 Contexte réglementaire 4.4 Normalisation 5 L'électricité dans la nature 5.1 La foudre 5.2 Au cœur de la matière 5.3 Les poissons électriques 5.4 L'influx nerveux 6 Notes 7 Voir aussi 8 Liens externes Nature de l'électricité [modifier] C'est le mouvement des charges électriques dans la matière qui est à l'origine de l'électricité. Comme la masse, la charge électrique est une propriété de la matière, qui permet d'expliquer l'origine de certains phénomènes. Cela veut dire que personne n'a jamais observé directement une charge électrique, mais que les scientifiques ont remarqué des similitudes de comportement en étudiant certaines particules. Ils ont postulé que ces particules avaient une caractéristique en commun, dont les propriétés coïncidaient avec leurs observations. Contrairement à la masse, il existe deux types de charges électriques, qui se comportent comme si elles étaient « opposées » l'une à l'autre ; on les appelle donc par convention positive et négative. deux charges de nature opposée s'attirent deux charges de même nature, par exemple deux charges positives, se repoussent Des charges de nature opposée s'annulent. Cela signifie qu'un particule qui possède autant de charges positives que négatives se comporte comme si elle n'en possédait aucune. On dit qu'elle est électriquement neutre. L'électricité statique [modifier] Article détaillé : Électrostatique. Dans la nature les électrons sont des porteurs de charges négatives et les protons des porteurs de charges positives. Les atomes qui composent la matière ordinaire sont faits d'électrons qui se déplacent autour d'un noyau composé de protons et de neutrons qui sont électriquement neutres. Le nombre d'électrons étant égal au nombre de protons, l'ensemble est électriquement neutre. Quand on frotte certains matériaux entre eux, les électrons superficiels des atomes de l'un sont arrachés et récupérés par les atomes de l'autre. Par exemple une tige de verre frottée sur un tissu de soie se charge positivement, car ses atomes perdent des électrons au bénéfice de la soie ; si on frotte un ballon de baudruche sur des cheveux secs, on le charge négativement, car il capte des électrons aux cheveux. Une règle en plastique frottée sur des vêtements possède une charge négative. Elle peut alors attirer des petits morceaux de papier. La règle modifie, par induction électrostatique, la répartition des charges dans le papier : les charges négatives de la règle repoussent les charges négatives à l'autre extrémité du morceau de papier et attirent les charges positives des atomes de papier. On parle d'électricité statique, car les charges électriques ne peuvent pas circuler : elles sont piégées dans des matériaux isolants : le plastique, le verre, le papier... qui résistent à la circulation des charges[1]. Le courant électrique [modifier] Article détaillé : Courant électrique. Il existe aussi des matériaux conducteurs, comme les métaux, l'eau salée, le corps humain ou le graphite par exemple, qui permettent aux charges électriques de se déplacer facilement. Lorsqu'on marche sur une moquette, le frottement des pieds sur le sol arrache des électrons et le corps se charge d'électricité statique. Quand on touche une poignée de porte métallique, on ressent alors une petite décharge électrique accompagnée d'une étincelle, causée par le déplacement brutal des charges électriques s'écoulant vers le sol à travers les matériaux conducteurs de la porte. Cet écoulement est dû au fait qu'il y avait plus de charges dans le corps que dans le sol : comme deux charges de même nature ont tendance à se repousser, dans un conducteur elles vont chercher à se déplacer vers le point le moins chargé. Cette différence de charges entre le corps et le sol est appelée une différence de potentiel. Pour créer un courant électrique, il faut donc un circuit de matériaux conducteurs qui permettra aux charges électriques de se déplacer et, un système capable de créer une différence de potentiel entre les deux extrémités du circuit. Ce système est appelé un générateur : ce peut être par exemple une pile ou une dynamo. Le sens du courant [modifier] Dans un circuit électrique on dit que le courant électrique, noté I, circule entre les électrodes depuis le pôle positif vers le pôle négatif du générateur. Ce sens est purement conventionnel puisque le courant peut aussi bien être causé par des charges positives qui seront attirées par le pôle négatif du générateur, que par des charges négatives qui se déplaceront en sens inverse, vers le pôle positif. C'est ainsi que dans un fil électrique, les charges positives (les noyaux des atomes) restent fixes dans la structure du métal et ne peuvent constituer aucun courant électrique ; le courant électrique dans un métal est créé uniquement par le déplacement des charges négatives (les électrons libres) vers le pôle positif du générateur : c'est un courant électronique, cependant on utilise toujours le sens conventionnel I du courant, institué avant cette découverte. On parle de courant continu quand le sens reste constant et, de courant alternatif quand il change périodiquement. La fréquence d'un courant alternatif est le nombre de périodes par seconde. Elle s'exprime en hertz (Hz), par exemple en Europe le courant distribué dans les installations électriques est à une fréquence de 50 Hz et en Amérique 60 Hz. Analogie hydraulique [modifier] Pour comprendre certaines propriétés du courant électrique, il est intéressant de le comparer à de l'eau s'écoulant dans un circuit de tuyaux. Le générateur peut alors être vu comme une pompe chargée de mettre en pression ce liquide dans les tuyaux. La différence de potentiel, ou tension, ressemble alors à la différence de pression entre deux points du circuit d'eau. Elle est notée U, et exprimée en volts (V). L'intensité du courant électrique peut être rapprochée du débit d'eau dans le tuyau. Elle mesure le nombre de charges qui passent chaque seconde à un point du circuit ; elle est souvent notée I, et mesurée en ampères (A). La résistance d'un circuit électrique serait alors analogue au diamètre des tuyaux. Plus les tuyaux sont petits, plus il faut de pression pour avoir le même débit ; de façon analogue, plus la résistance d'un circuit est élevée, plus il faut une différence de potentiel élevée pour avoir la même intensité. La résistance électrique mesure donc la faculté de freiner plus ou moins le passage du courant. Elle est notée R et, elle est exprimée en ohms (O). Il est possible de pousser cette analogie beaucoup plus loin[2] mais il est important de garder à l'esprit qu'elle a ses limites et que certaines propriétés du courant électrique s'écartent sensiblement de ce modèle à base de fluide, de tuyaux et, de pompes. Histoire de l'électricité [modifier] Article détaillé : Histoire de l'électricité. Électricité est un mot provenant du grec êlektron signifiant ambre jaune. Les anciens Grecs avaient découvert qu’en frottant l’ambre jaune, celui-ci produisait une attirance sur d’autres objets et, parfois des étincelles. Ils ont donc appelé cette force électricité. Une période d'observation commence au XVIIe siècle où l'on apprend à créer de l'électricité statique. Monsieur Du Fay dit Charles-François de Cisternay, en 1733 découvre les charges positives et négatives, observe les interactions entre ces charges. Mais c'est Coulomb qui énonce les premières lois physiques. En 1799, Alessandro Volta invente la pile électrique et en 1868 le belge Zénobe Gramme réalise la première dynamo. En 1879, Thomas Edison présente sa première ampoule électrique à incandescence. Une centrale hydraulique de 7 kW est construite la même année à Saint-Moritz, puis, en 1883, Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs créent la première ligne électrique. En 1889, une ligne de 14 kilomètres est construite dans la Creuse, entre la Cascade des Jarrauds, lieu de production, et la ville de Bourganeuf. L'électricité se développe alors progressivement pendant le XXe siècle, d'abord dans l'industrie, l'éclairage public et le chemin de fer avant d'entrer dans les foyers. Différents moyens de production de l'électricité se développent : Centrales hydraulique, thermique, éolienne, puis nucléaire... La production d'électricité [modifier] Article détaillé : Production d'électricité. Sources de l'électricité mondiale en 2000[3] a : charbon 39% b : hydroélectrique 17% c : nucléaire 17% d : gaz 17% e : pétrole 8% f : éolienne, géothermique... 2% L'électricité représente environ un tiers de l'énergie consommée dans le monde. L'électrotechnique est la science des applications domestiques et industrielles (production, transformation, transport, distribution et utilisation) de l'électricité. La méthode la plus courante pour produire de grandes quantités d'électricité est d'utiliser un générateur, convertissant une énergie mécanique en une tension alternative. D'une manière générale la source n'est pas forcément mécanique, on peut penser aux piles ou aux panneaux solaires par exemple. Cette énergie d'origine mécanique est la plupart du temps obtenue à partir d'une source de chaleur, issue elle-même d'une énergie primaire, telles les énergies fossiles, pétrole, nucléaires ou une énergie renouvelable, l'énergie solaire. On peut également directement utiliser une énergie mécanique, l'énergie hydraulique ou l'énergie éolienne. Transport et distribution [modifier] Article détaillé : Réseau électrique. Le courant qui circule sur réseau électrique est le plus souvent alternatif et triphasé car c'est le plus économique à produire et à transporter. Alors que le consommateur final à besoin de courant à basse tension, moins dangereux à utiliser, il est plus économique de transporter un courant à très haute tension sur de longues distances. En effet, à puissance constante, si l'on augmente la tension, alors on réduit l'intensité du courant ( en monophasé) et donc, également les pertes par effet Joule ou pertes thermiques (), mais aussi l'effet « peau d'orange » qui limite la circulation des forts courants à la surface extérieure des conducteurs ce qui obligerait l'utilisation de câbles de cuivre de plus grosse section. On utilise donc des transformateurs élévateurs de tension de manière à réduire l'intensité du courant pour le transporter et, des transformateurs abaisseurs de tension pour la distribution (en basse tension) aux usagers. Conversion transformation [modifier] Les tensions électriques peuvent être transformées et converties. En règle générale pour les grosses puissances, les tensions sont alternatives et passent par des transformateurs pour convertir le courant en flux magnétique lui-même converti à nouveau en courant grâce à des bobines. Ce principe permet de changer le niveau de tension tout en conservant la fréquence et une isolation galvanique entre le réseau primaire et secondaire du transformateur. Pour les puissances le permettant technologiquement, on utilise des convertisseurs à semi-conducteurs (transistors, thyristors) : des redresseurs pour convertir une tension alternative en tension continue ; des onduleurs pour convertir les tensions continues en alternatives ; des convertisseurs permettent la conversion directe de tension continue en tension continue par découpage à haute fréquence. Stockage [modifier] Pour l'électricité transportée et distribuée au moyen de conducteurs, il est nécessaire d'équilibrer à tout moment la production et la consommation. Les centrales thermiques au gaz, au pétrole ou au charbon, sont généralement utilisées pour répondre à des pics de demande. On utilise aussi des stations de pompage-turbinage entre deux retenues d’eau : pendant les heures creuses l'eau est pompée vers le bassin supérieur et pendant les heures de pointe l'eau passe dans une turbine qui produit un appoint d'électricité sur le réseau. Il est aussi possible de stocker l'électricité à petite échelle au moyen de batteries d'accumulateurs, de condensateurs ou de bobines d'inductances. Les batteries d'accumulateurs sont très répandues pour l'utilisation des équipements et systèmes autonomes fixes ou mobiles. Les condensateurs sont utilisés depuis longtemps en électricité et électronique, mais il est apparu récemment les supercondensateurs permettant de disposer de plus de puissance instantanée qu'avec des batteries d'accumulateurs classiques de taille plus grande, mais pendant des temps très courts. Une utilisation possible peut trouver sa place dans la traction électrique automobile pour les phases transitoires d'accélération, d'autant plus que la recharge des condensateurs est presque instantanée. Le stockage de l'énergie électrique dans des selfs ou bobines d'inductances n'offre d'intérêt qu'avec des matériaux supraconducteurs, ce qui n'est encore que du domaine expérimental en matière de stockage. Les métiers de l’électricité [modifier] L'électrotechnique est un ensemble de technologies qui peuvent être pratiquées par : un ingénieur, un électrotechnicien, un dessinateur-projeteur... le bobineur est un technicien qui réalise les circuits magnétiques comme ceux des moteurs ou des générateurs ; le monteur-câbleur réalise les armoires de commande et il procède au raccordement ; les électriciens câblent les réseaux basse tension et haute tension, dans le bâtiment, l'industrie, le tertiaire, la marine, l'aéronautique et les moyens de transport terrestre, (automobile) ; les techniciens de maintenance, entretiennent et dépannent les machines électriques ; les automaticiens, électroniciens, électrotechniciens créent les automatismes et systèmes de régulation électrique pour commander les machines automatisées... et une multitude de métiers liés à l'industrie de l'électricité (pour les plus courants : chimiste, calorifugeur, thermicien, robinetier, chaudronnier, mécanicien...). Usages et consommation [modifier] Aujourd'hui l'électricité sert pour l'éclairage, le chauffage ou la climatisation. Elle fait tourner les moteurs électriques qui font avancer les trains ou fonctionner les appareils ménagers. Elle fait fonctionner les appareils électroniques, le téléphone, la radiodiffusion, la télévision, la sonorisation. L’informatique, les automates, les communications numériques (internet, réseaux) ont besoin d'électricité. En dépit d'encouragements aux économies d'électricité et d'une notable amélioration de l'efficience énergétique de 1999 à 2004, la consommation finale continue à augmenter en Europe (UE-25). Un ménage moyen de l'UE-25 consommait 4 098 kWh en 2004, alors qu'il aurait pu n'en consommer que 800 kWh s'il était équipé d'appareils existants à basse consommation et en abandonnant les ampoules à incandescence (et encore moins avec les technologies les plus efficientes). Selon le Centre commun de recherche (CCR) de l'UE, de 2005 à 2006, la consommation a augmenté dans l'UE-25 dans tous les secteurs ; dans le résidentiel, dans le tertiaire (+ 15,8 %) et dans industrie (+ 9,5 %), à un rythme calqué sur celui du PIB global (+ 10,8 %). Le rapport recommande d'encourager les chauffe-eau solaires et les économies d'énergie, par remplacement notamment des lampes à incandescence. En novembre 2006, la Commission européenne a engagé un plan d'action pour l'efficacité énergétique qui doit réduire de 20 % la consommation d'électricité de l'UE-25 en 2020 d'ici 2020[4]. Les appareils consomment plutôt moins, mais ils sont plus utilisés (explosion de l'utilisation de l'ordinateur et du téléphone portable. Le temps passé devant la télévision a augmenté de 13 % entre 1995 et 2005[5]. L'éclairage nocturne, qui est par ailleurs un des facteurs du phénomène dit de pollution lumineuse est en augmentation constante depuis 50 ans. Et dans le tertiaire l'éclairage (de jour souvent) est le premier poste de consommation électrique, 175 TWh consommés par an et 26 % de consommation électrique totale du secteur tertiaire[6]. Le réseau domestique [modifier] Articles détaillés : Réseau électrique et Électricité domestique. À part les appareils à piles ou les batteries d'automobile, la majorité de l'électricité utilisée dans la vie quotidienne provient du réseau électrique. Chaque habitation est reliée au réseau par l'intermédiaire d'un tableau qui contient au moins un compteur destiné à la facturation ainsi qu'un disjoncteur servant d'interrupteur général et, permettant de protéger l'installation. De ce disjoncteur sortent deux conducteurs qui alimentent l'installation domestique : la phase et le neutre et parfois deux conducteurs de phase supplémentaires, dans les installations triphasées. On trouve un troisième conducteur pour la mise à la terre. On trouve ensuite un tableau de fusibles ou de disjoncteurs, distribuant le courant dans les différents circuits de la maison. On prévoit généralement des circuits spécialisés pour les appareils qui ont besoin de beaucoup de puissance (four, cuisinière électrique, lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau...), normalement, par pièce un circuit pour l'éclairage et un pour les prises électriques. On utilise des interrupteurs pour ouvrir ou fermer les circuits électriques. Il est possible d'utiliser des montages spéciaux comme un va-et-vient ou un télérupteur quand on souhaite créer plusieurs points de commande, par exemple à chaque bout d'un couloir. Applications industrielles [modifier] L'électrolyse sert à fabriquer l'aluminium, à plaquer les métaux... Les moteurs électriques servent à fournir de l'énergie de fonctionnement des machines Les arcs électriques servent à souder ou à découper des métaux L'alimentation de circuits électroniques, de relais, de contacteurs permet des séquences automatisées. Santé et électricité [modifier] L'électrisation est le passage de courant électrique dans le corps humain. Quand le courant est trop fort cela peut par exemple entraîner des brûlures ou un arrêt cardiaque. On considère habituellement qu'une tension de plus de 50 V alternatifs / 120 V continus présente un danger potentiellement mortel : l'électrocution. Les conséquences d'une électrisation dépendent de la nature de la tension (alternative ou continue), de la résistance du corps humain généralement admis comme étant à 5 000 ohms en TBT (Très Basse Tension), 1 000 ohms sous 220 V alternatif et 400 ohms sous 500 V (la résistance est dégressive en fonction de la tension d'exposition), de l'amplitude du courant ayant circulé et du temps de passage de ce courant. Il est couramment admis quelques seuils sur lesquels se basent les règles de sécurité : Au-dessus de 20 mA, danger de fibrillation cardiaque si passage par le cœur. Donc, en dessous de la TBT 50 VAC / 120 VDC, peu de danger pour l'homme (). Au-dessus de 1 000 V, danger même sans être au contact du conducteur car il y a ionisation de l'air, les distances d'approche minimales sont évaluées en fonction du niveau de tension (d'où l'interdiction d'entrer dans les transformateurs électriques, la distance entre les conducteurs des lignes haute tension et le bruit qu'on peut entendre en dessous de ces lignes consécutif à des microamorçages par claquage de l'air). Il est à noter que l'absence visuelle de brûlure après une électrisation n'exclue pas des brûlures internes sur le chemin de passage du courant dans le corps pouvant engendrer des nécroses. Mais l'électricité sert aussi à soigner : elle peut être utilisée telle quelle, pour administrer des électrochocs ou faire des stimulations de tissus nerveux ou musculaires ou encore alimenter les appareils de pointe utilisés en médecine, permettant des techniques de soin telles que radiothérapie, électropuncture, stimulateur cardiaque, prothèse, et de diagnostic telles que radiographie, scanner, résonance magnétique, endoscopie. Contexte réglementaire [modifier] En France, le décret N° 88-1056 du 14 novembre 1988 traite de la protection des travailleurs dans les établissements assujettis au code du travail livre 2 titre 3 qui mettent en œuvre des courants électriques. Il s’applique également aux entreprises étrangères à l’établissement et auxquelles celui-ci confie soit des travaux sur ses propres installations électriques, soit des travaux de quelque nature que ce soit au voisinage d’installations électriques. Normalisation [modifier] Il existe en France trois normalisations en électricité : internationale : la Commission électrotechnique internationale (CEI) européenne : le Comité européen de normalisation en électronique et en électrotechnique (CENELEC) française : l’Union technique de l'électricité (UTE) La normalisation en France est réglementée par la loi du 24 mai 1941 qui a créé l’Association française de normalisation (AFNOR) et définit la procédure d’homologation des normes. Cette loi est complétée par le décret n° 84-74 du 26 mai 1974, modifié par les décrets n° 90-653 et 91-283. Par ailleurs, une norme homologuée peut être rendue d’application obligatoire par arrêté, mais cette procédure n’a été jusqu’à présent que peu utilisée en électricité. ( NF C 15-100, NF C 13-200 ) Il existe deux grandes familles de normes qui visent d’une part la construction du matériel électrique et d’autre part la réalisation des installations électriques. Une nouvelle norme vient de sortir en Aout 2007 pour le controle des intallations existantes de plus de 15 ans pour le diagnostic immobilier (obligatoire courant 1er semestre 2008, décret d'application attendu fin 2007) Les principales normes de réalisation sont : la NF C 15-100 : installations électriques à basse tension ; la NF C 13-100 : postes de livraison ; la NF C 13-200 : installations électriques à haute tension ; la NF C 14-100 : installations de branchement (basse tension). Les principales normes de conception sont : la NF C 20-010 : classification des degrés de protection procurés par les enveloppes ; la NF C 20-030 : règles de sécurité relatives à la protection contre les chocs électriques ; la NF C 71-008 : baladeuses. La norme expérimentale de controle des installations existantes la XP C 16-600 : État des installations électriques des immeubles à usage d'habitation - Août 2007; L'électricité dans la nature [modifier] Les échanges électriques sont omniprésents dans la nature. En général, il s’agit de phénomènes ni très visibles, ni évidents, mais ils sont fondamentaux ; les forces électromagnétiques et électrofaibles font partie des quatre interactions fondamentales qui structurent tout l’univers. La foudre [modifier] Article détaillé : Foudre. La friction de nombreux matériaux naturels ou artificiels produit de la triboélectricité. La foudre est une énorme décharge électrique due à l'accumulation d'électricité statique dans les nuages. En temps normal l'air est un isolant qui ne laisse pas passer l'électricité. Quand les nuages d'orages accumulent trop de charges électriques, ils parviennent à modifier la structure de l'air en la transformant localement en un plasma ionisé qui conduit l'électricité. Des arcs électriques se forment alors entre le nuage et la terre : les éclairs. L'électrisation de l'air peut donner lieu à d'autres phénomènes, comme le feu de Saint-Elme Au cœur de la matière [modifier] Les circulations de charges électriques interviennent dans de nombreux phénomènes naturels, et notamment dans les réactions chimiques d’oxydo-réduction comme la combustion. Le champ électromagnétique terrestre est lui aussi créé par des courants électriques circulant dans le noyau de notre planète. Les poissons électriques [modifier] Article détaillé : Poisson électrique. Torpille du PacifiqueLes poissons électriques sont capables d'utiliser le courant électrique pour s'orienter, pour se protéger ou bien pour communiquer. Il existe des espèces qui sont capables de produire de véritables décharges électriques : 600 V pour l'anguille électrique ; cela lui permet d'assommer ses proies avant de les consommer. Ils produisent de telles décharges électriques grâce à leurs organes électriques, qui ont une structure interne semblable aux muscles. L'influx nerveux [modifier] Tous les êtres vivants produisent de l'électricité pour animer les muscles ou pour transmettre de l’information par l'influx nerveux des nerfs par exemple. C'est ainsi que les médecins utilisent l'électrocardiographie et l'électro-encéphalographie pour vérifier le bon fonctionnement du cœur ou du cerveau. La science qui étudie la production d'électricité par les êtres vivants est l'électrophysiologie. Notes [modifier] ? Il est toutefois possible de leur associer un courant électrique (détectable directement ou par le champ magnétique qu'il crée) en mettant en mouvement le matériau chargé ? Précisions et développements de l'analogie hydraulique pour U, R et I, mais aussi les sources de tension (continue ou alternative), les points de masse, les condensateurs et les inductances : Analogie hydraulique ? Source Science & Décision [1] ? Rapport (66 pages, en anglais) du CCR sur l'évolution de la consommation électrique en UE-25 ? Source : graphe page 28 du Gfk cité par Rapport ? page 46 du rapport Voir aussi [modifier] Voir « électricité » sur le Wiktionnaire. Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur l'électricité. Vitesse de l'électricité Compatibilité électromagnétique Prise électrique Triboélectricité Liens externes [modifier] (fr) Idées reçues sur l'électricité, Institut national de recherche pédagogique (INRP) (fr) Le site Ampère du CNRS sur l'histoire du courant électrique source wikipedia : mot clé "ingéniérie" L'ingénierie désigne l'ensemble des fonctions allant de la conception et des études à la responsabilité de la construction et au contrôle des équipements d'une installation technique ou industrielle. Le terme « ingénierie » est un terme introduit de manière récente dans la langue française où il se substitue parfois au terme « génie » désignant l'art de l'ingénieur. Source : mot clé "ingénieur" « Le métier de base de l'ingénieur consiste à résoudre des problèmes de nature technologique, concrets et souvent complexes, liés à la conception, à la réalisation et à la mise en œuvre de produits, de systèmes ou de services. Cette aptitude résulte d'un ensemble de connaissances techniques d'une part, économique, social et humain d'autre part, reposant sur une solide culture scientifique. » (Commission des titres d'ingénieur, France). Au 21° siècle, L'ingénieur travaille pour toutes sortes d'entités : les entreprises industrielles, de services, les organismes publics, les collectivités,l'État, également des coopératives agricoles, ou entreprises de la grande distribution. L'augmentation de la technicité et de l'autonomie requises par les emplois modernes amène le remplacement des techniciens par les ingénieurs. L'ingénieur occupe parfois un poste à responsabilités. Il est un rouage essentiel du progrès technique, construisant énormément à partir du développement des connaissances techniques. Sommaire [masquer] 1 Généralités 2 Quelques ingénieurs célèbres 3 Quelques réalisations célèbres d'ingénieurs 4 Formation des ingénieurs 4.1 Formation des ingénieurs en France 4.2 Formation des ingénieurs aux USA 4.3 Formation des ingénieurs en Angleterre 4.4 Formation des ingénieurs en Allemagne 4.5 Formation des ingénieurs au Canada 4.6 Formation des ingénieurs en Belgique 4.7 Formation des ingénieurs au Sénagal 4.8 Formation des ingénieurs en Suisse 4.9 Formation des ingénieurs au Maroc 4.10 Formation des ingénieurs en Pologne 4.11 Formation des ingénieurs en Finlande 5 Notes et références de l'article 6 Voir aussi 6.1 Articles connexes 6.2 Liens et documents externes Généralités [modifier] Au-delà de références historiques d'essence militaire, l'ingénieur apparaît, dans sa version moderne, pour l'essentiel à partir du XIXe siècle (1e révolution industrielle), où il se confirme comme un acteur de premier plan du développement industriel. Les ingénieurs, dont le nombre augmente dès lors régulièrement, se constituent ainsi comme groupe social reconnu en France au sein de la population des cadres. La considération accordée aux ingénieurs varie malgré tout sensiblement selon les pays : elle est ainsi très élevée en France et en Allemagne. Elle est moindre dans les pays anglo-saxons où les ingénieurs ont un profil plus spécialisé. Par son domaine de compétences, un ingénieur peut être mécanicien, métallurgiste, hydraulicien, électricien, électronicien, « informaticien » (le terme est aujourd'hui trop vague), agronomiste, chimiste, topographiste, etc... Un ingénieur intervient principalement au niveau de la recherche et développement et/ou de la fabrication de produits. Il apporte son expertise technique et sa créativité en tenant compte de contraintes de temps, de ressources, d'innovation, d'ergonomie et de respect de l'environnement et des règlementations, et exercera principalement une des fonctions suivantes : Ingénieur Recherche et Développement (R&D), par exemple en travaillant au centre de développement et d'optimisation de nouveaux moteurs chez un grand constructeur automobile ; Ingénieur Concepteur, par exemple en étant responsable d'une équipe d'informaticiens travaillant à la définition du cahier des charges et de l'architecture d'un nouveau logiciel informatique ; Ingénieur d'Essais, par exemple en étant responsable des mesures et tests dans une équipe d'essais en vol d'un nouveau prototype d'avion ; Ingénieur Méthodes, par exemple en étant responsable de l'industrialisation (définition des moyens de fabrication) de tout ou partie d'un photocopieur couleur ; Ingénieur de Production, par exemple en étant directeur d'une usine de fabrication de sièges automobiles ; Ingénieur Maintenance, par exemple en gérant l'entretien et la maintenance des équipements de Production d'une usine ; Ingénieur Qualité, par exemple en étant directeur qualité d'une usine fabriquant des appareils respiratoires médicaux et en cherchant constamment à améliorer la qualité et la fiabilité des produits et des procédés de fabrication ; Ingénieur d'Affaires, par exemple en étant ingénieur d'affaires dans une grande entreprise du génie civil et en proposant les solutions techniques les plus adaptées tenant compte et allant au devant des besoins des clients (État, collectivités locales, etc.) ; Ingénieur Sécurité, par exemple en étant responsable de la sûreté de fonctionnement d'une centrale nucléaire ; Ingénieur Conseil, par exemple en créant son propre cabinet où il donne des conseils à des entreprises, établit et gère des projets, suit des travaux, effectue des expertises ... En 2006: La France forme 30 000 ingénieurs/an. La Chine ou l'Inde forment 700 000 ingénieurs/an. Le Maroc forme 4200 ingénieurs/an (10 000 ingénieurs/an prévus à partir de 2010). Dans un sens vieilli, ce terme désigne donc celui qui construisait ou inventait des machines de guerre ou concevait et réalisait des ouvrages de fortification ou de siège de places fortes. Ainsi, Vauban et Léonard de Vinci étaient ingénieurs. Dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, l'article concernant l'ingénieur en distingue trois types: les uns pour la guerre; ils doivent savoir tout ce qui concerne la construction, l'attaque & la défense des places. Les seconds pour la marine, qui sont versés dans ce qui a rapport à la guerre & au service de mer; & les troisièmes pour les ponts & chaussées, qui sont perpétuellement occupés de la perfection des grandes routes, de la construction des ponts, de l'embellissement des rues, de la conduite & réparation des canaux. Dans la 6e édition du dictionnaire de l'Académie française (1832-5), l'article concernant l'ingénieur, parle, outre l'ingénieur des fortifications militaires, de: Celui qui conduit quelques autres ouvrages ou travaux publics, tels que la construction et l'entretien des routes, l'exploitation des mines, etc. Ingénieur des ponts et chaussées. Ingénieur des mines. Ingénieur de la marine ou maritime. Ingénieur-constructeur de vaisseaux. Ingénieur-géographe, Celui qui dresse des cartes de géographie. Ingénieur pour les instruments de mathématique, Celui qui fait des instruments de mathématique. Ingénieur-opticien, Celui qui fait des instruments d'optique. Enfin, le terme génie rassemble les processus et méthodes d'invention de solutions et de coordination technique permettant d'aboutir - par synthèses successives et approche pluri-disciplinaire - à des objets techniques complexes. Dans la pratique, on utilise, les termes de génie de l'air, génie maritime, génie rural, génie civil, génie génétique, génie chimique, génie logiciel, génie mécanique, génie industriel, etc. dans les acceptions (??) où en anglais on utilise le terme engineering. Le dictionnaire Hachette-Oxford donne d'ailleurs bien génie comme traduction correcte du terme engineering. Quelques ingénieurs célèbres [modifier] Ingénieurs québécois Norman Beaulieu Joseph-Armand Bombardier Lucien L'Allier Guy Saint-Pierre (liste des ingénieurs québécois de Wikipédia) Ingénieurs français Louis Blériot Francis Bouygues Jean-Loup Chrétien André Citroën Marcel Dassault Gustave Eiffel André Michelin Thierry Breton (liste des ingénieurs français de Wikipédia) Ingénieurs européens Gottlieb Daimler John McAdam Ferdinand Porsche William Siemens Igor Sikorsky Léonard de Vinci Nikola Tesla Wernher von Braun Fritz Todt (liste des ingénieurs européens de Wikipédia) Ingénieurs américains Henry Ford Claude Shannon Frederick Taylor Graham Bell John von Neumann (liste des ingénieurs américains de Wikipédia) Ingénieurs japonais Soichiro Honda Taiichi Ohno Shigeo Shingo Genichi Taguchi (liste des ingénieurs japonais de Wikipédia) Quelques réalisations célèbres d'ingénieurs [modifier] Premier atterrissage de l'A380l'Airbus A380, le scanner, le LEM, la télévision, le moteur thermique, le TGV, le PC, le photocopieur, le PDA, l' ampoule électrique, l' ordinateur le minitel précurseur de l'internet Formation des ingénieurs [modifier] Formation des ingénieurs en France [modifier] Moteur à 4 temps Article détaillé : Études d'ingénieurs en France. En France, le titre d'ingénieur est réservé aux élèves diplômés d'écoles d'ingénieurs. Ces grandes écoles (qui n'existent qu'en France) proposent une formation en trois ans après deux années de classe préparatoire après le bac. Ces deux premières années peuvent être réalisées à l'intérieur même de l'école (prépa intégrée). Formation des ingénieurs aux USA [modifier] Aux États-Unis, les ingénieurs peuvent être titulaire d'un diplôme allant du baccalauréat ès sciences (4 années d'études supérieures) à la maîtrise ès sciences ou en génie qui ajoute 1 à 2 années de spécialisation selon les universités après le baccalauréat, et qui est reconnu sur le marché du travail américain comme ingénieur avec 2 années d'expérience. Les docteurs sont formés à l'université et sont reconnus comme ingénieur avec plusieurs années d'expérience s'ils exercent en entreprise. Certaines universités américaines sont connues à l'échelle mondiale (Harvard, Yale, MIT, Cornell, Princeton, Standford, UCLA, etc... ). À moins d'obtenir une bourse d'une institution fédérale, d'État, privée ou de l'université, les études en université américaine sont coûteuses (environ 20 000 USD/an de droits de scolarité dits "Tuition Fees"). Les ingénieurs américains sont généralement plus spécialisés et plus pratiques qu'en France. Le diplôme d'ingénieur généraliste n'existe pas. Leur formation ou expérience en entreprise évolue selon une échelle que les ressources humaines vont évoluer du niveau Engineer I dit "Entry Level" à Engineer IV, le niveau II étant ordinairement dit "Junior", le niveau III, dit aussi "Senior", étant atteignable après quelques années d'expérience. Formation des ingénieurs en Angleterre [modifier] En Angleterre, comme aux États-Unis, les ingénieurs sont formés dans les universités dont certaines sont mondialement connues (Oxford, Cambridge ... ) et peuvent avoir un niveau d'études allant du Bachelor (3 années d'études supérieures, équivalent de la licence française) au Master of Science (5 années d'étude supérieures, équivalent du master français). Formation des ingénieurs en Allemagne [modifier] En Allemagne, le diplôme d'ingénieur est historiquement délivré par les Fachhochschulen. Ces établissements sont indépendants des universités et de taille moyenne. Cela leur offre une réactivité et une souplesse exemplaire au niveau des relations avec les entreprises. Les formations d'ingénieurs allemandes durent 4 ans et sont plus appliquées, plus technologiques, que les formations françaises. Les titulaires d'un Master of Science universitaire peuvent également exercer des fonctions d'ingénieurs dans les entreprises. Formation des ingénieurs au Canada [modifier] Au Canada l'ingénierie est une profession règlementée. Cela signifie que, selon la loi, nul ne peut exercer la profession d'ingénieur sans un permis d'exercice. L'attribution des permis est effectuée par les 12 associations/ordre provinciaux et territoriaux d'ingénieurs, lesquels fixent les normes et règlementent la profession. Un permis d'ingénieur n'est valide que dans la juridiction où il a été émis. Il existe toutefois une entente déterminant des équivalences afin de faciliter la mobilité entre les provinces et territoires. Chaque association/ordre dessert et protège l'intérêt public au nom de son gouvernement provincial ou territorial. Par exemple, au Québec, l'admission à la profession d'ingénieur, donc l'entrée à l'Ordre des ingénieurs du Québec, ne peut se faire qu'après obtention d'un diplôme universitaire de premier cycle en génie (nommé baccalauréat dans une université reconnue par l'ordre, normalement en 4 ans d'université), d'une période d'expérience supervisée par un ingénieur d'expérience (2 à 3 ans) et à la réussite d'un examen professionnel. Formation des ingénieurs en Belgique [modifier] En Belgique, le diplôme d'ingénieur civil (titre Ir[1] à ne pas confondre avec le titre Ing.[2], ingénieur industriel) est défendu et promu par la Fédération royale d'associations belges d'ingénieurs civils et d'ingénieurs agronomes (FABI). Le titre d'ingénieur civil est protégé par la loi belge. Ce diplôme est délivré par les universités suivantes: La Faculté des sciences appliquées de l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve). L'Ecole Polytechnique l'Université Libre de Bruxelles. La Faculté des sciences appliquées de l'Université de Liège. La Faculté polytechnique de Mons. La Faculté des sciences de l'ingénieur de l'Université de Gand. La Faculté des sciences de l'ingénieur de la Katholieke Universiteit Leuven. La Faculté des sciences de l'ingénieur de la Vrije Universiteit Brussel. Les différents diplomes sont les suivants : Ingénieur civil architecte. Ingénieur civil des constructions. Ingénieur civil chimiste. Ingénieur civil électricien. Ingénieur civil électromécanicien. Ingénieur civil en informatique. Ingénieur civil en informatique et gestion. Ingénieur civil mécanicen. Ingénieur civil en mathématiques appliquées. Ingénieur civil métallurgiste. Ingénieur civil des géologue. Ingénieur civil des mines. Ingénieur civil physicien. Ingénieur civil en sciences des matériaux. Ingénieur civil polytechnicien. Ingénieur civil en génie biomédical. En Belgique francophone, l'accès aux études d'ingénieur civil est subordonné à la réussite d'un examen d'entrée. Cette formation comporte 5 années d'études : 3 années de bachelier et 2 années de maîtrise dite de spécialisation. Les 3 années de bachelier constituent le 1er cycle, les 2 années de maîtrise, le 2e cycle. La réussite des études de base de premier cycle confère le grade académique de Bachelier ou Bachelor of Science. La réussite des études de base du 2e cycle confère le grade académique d'ingénieur civil ou de Master of Science en ingénierie. Selon la spécialité choisie, une qualification peut être associée à ce grade académique. Attention : le terme belge d'ingénieur civil prête à confusion en anglais. En effet, civil engineer signifie ingénieur en construction ou en génie civil ! Formation des ingénieurs au Sénagal [modifier] Article détaillé : Formation d'ingénieur au Sénégal. Formation des ingénieurs en Suisse [modifier] Article détaillé : Formations d'ingénieurs en Suisse. En Suisse, il existe 2 filières de formations des ingénieurs diplômés : les écoles polytechniques fédérales (EPF ou ETH) les hautes écoles spécialisées (HES) (formation professionnelle) La formation des ingénieurs EPF s'effectue dans l'une des deux écoles polytechniques fédérales, EPFL (Lausanne) ou EPFZ (Zürich). Le cursus dure 4,5 ou 5 ans en fonction des filières. Les études se concentrent principalement sur les sciences fondamentales et une approche théorique des sciences de l'ingénieur. La formation des ingénieurs HES s'effectue, en règle générale, après une formation professionnelle initiale et l'obtention d'une maturité professionnelle technique. Les nouveaux élèves-ingénieurs ont donc déjà de bonnes connaissances de base en ce qui concerne la technique. Cette formation est ainsi plus orientée vers la pratique. Le titre d'ingénieur HES s'obtient en 3,5 ans. Trois ans de formation et 6 mois de travail de diplôme. NOUVEAU: (Pour les étudiants rentrant dans la formation pour l'année académique 2006-2007 et prochaines) les écoles d'ingénieurs HES n'offrent plus de diplôme HES, mais un "bachelor of applied sciences" qui s'obtient en 3 ans, travail de diplôme inclus. Ceci permet à l'étudiant de continuer directement en voie de master. Les premiers master HES pourront sortir dès 2011. Il faut savoir que les HES font parties des accords de Bologne, ce qui donne aux étudiants la possibilité de voyager et/ou d'aller suivre leur spécialisation dans une école d'ingénieur plus apte à cette dernière. Le titre d'ingénieur est protégé par la Loi fédérale. Tout contrevenant est passible de poursuite. Formation des ingénieurs au Maroc [modifier] Au Maroc il y a plusieures écoles d'ingénieurs, parmi les principales, on peut citer : ENSEM (Ecole Nationale Supérieure d'Electricité et de Mécanique), EMI (École Mohammedia d'ingénieur), École Hassania des travaux publiques,les ENSAs ,supMIT (L’Ecole Supérieure de Management, d’Informatique et de Télécommunication) etc. Aujourd'hui, on trouve des universités modernes (université Hassan 2) qui préparent des diplômes (IA : ingénieur d'application) une formation équivalente des universités françaises. Formation des ingénieurs en Pologne [modifier] En Pologne le grade d'ingénieur (inzynier) est obtenu après 3 ou 4 années d'études supérieures. Formation des ingénieurs en Finlande [modifier] Le diplôme d'ingénieur est appelé diplomi-insinööri en finnois et diplomingenjör en suédois. Il s'agit d'un diplôme obtenu après 6 années d'études supérieures. Dans le cadre du processus de Bologne, un diplôme intermédiaire de candidature a été introduit pour sanctionner les 3 premières années d'études. Il existe également un autre diplôme d'ingénieur appelé insinööri (amk) en finnois et ingenjör (YH) en suédois ou amk (YH) est l'abréviation de Ammattikorkeakoulu (yrkeshögskola) désignant un établissement d'enseignement supérieur technique à vocation professionnel comparable au Fachhochschule allemande. C'est un diplôme initial obtenue après 4 ans d'études. Notes et références de l'article [modifier] Voir aussi [modifier] Articles connexes [modifier] Génie (technique) Ingénierie Connaissance technique Ingénieurs sans frontières : une association d'élèves-ingénieurs française Liens et documents externes [modifier] Voir « ingénieur » sur le Wiktionnaire. Commission des titres d'ingénieur (CTI), organisme français qui habilite les écoles françaises à délivrer le titre d'« ingénieur diplômé » Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France (CNISF), auteur d'une Charte d'éthique de l'ingénieur (approuvée le 12 mai 2001) et gestionnaire du Répertoire français des ingénieurs Comité d'Études sur les Formations d'Ingénieurs (CEFI), centre de ressources lié aux associations d'ingénieurs Conseil Canadien des Ingénieurs Ordre des Ingénieurs du Québec Classements 2007 des écoles d'ingénieurs Portail de l’industrie Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Ing%C3%A9nieur » Catégories : Métier de l'industrie • Techniques et sciences appliquées • Gestion de projet • Ingénieur